Située au large de la côte sud-est de l’Afrique, voisine de l’île française de la Réunion, l’Île Maurice est un état insulaire de 1,3 million d’habitants. Elle possède un immense territoire maritime de plus de 1 million de kilomètres carrés. La situation politique et économique a été stable depuis son indépendance en 1968.
Maurice a subi une transformation économique remarquable d’un bas revenu basé sur l’agriculture à une économie diversifiée avec un revenu moyen supérieur, avec une hausse de l’économie des secteurs industriels, financier et touristique. Maurice a atteint une croissance régulière au cours des dernières décennies, ce qui a donné lieu à une distribution plus équitable des revenus, l’augmentation de l’espérance de vie, une baisse de la mortalité infantile, et une amélioration de l’infrastructure.
L’économie dépend actuellement sur le sucre, le tourisme, les textiles et les services financiers, mais se développe dans le mareyage, la communication, l’hospitalité et le développement immobilier. La canne à sucre est cultivée sur environ 90 % des terres, et représente 15 % des revenus d’exportation. Maurice a attiré plus de 32 000 entités offshores, beaucoup visant au commerce en Inde, en Afrique du Sud, et en Chine. L’investissement dans le secteur bancaire, à lui seul, a atteint plus de 1 milliard de dollars.
À la fin des années 1990, l’industrie textile a fait face à une concurrence de nouveaux producteurs à faible coût ainsi que l’érosion des accords tarifaires préférentiels. Le gouvernement a entrepris un programme de privatisation, libéralisation des marchés financiers et le développement des activités offshore, dans le but de transformer l’île en un centre international financier. En 2005, les services financiers et commerciaux ont contribué 20 % du PIB.
Avec des niveaux relativement élevés de l’investissement étranger, l’économie a bien grandi au cours des années 2000, et l’impact de la récession économique mondiale et de la chute de la demande mondiale en 2008-09 a été relativement faible. Donc après une période de forte croissance au milieu des années 2000, l’économie a continué de croître d’au moins 3 % par an au cours de 2009 à 2015.