La France dispose d’un certain nombre de lois destinées à favoriser l’investissement immobilier. L’une d’entre elles n’est autre que la loi Pinel, qui vise à encourager les contribuables français à investir dans l’immobilier neuf et ainsi augmenter le parc locatif de logements sociaux.
Cependant, investir à l’étranger, et notamment à l’île Maurice, représente pour de nombreux Français une alternative séduisante.
Pour pouvoir bénéficier de la loi Pinel, le montant total des investissements réalisés sur le territoire français ne doit pas dépasser 300 000 euros. De plus, la législation limite le nombre d’investissements à deux par an. Enfin, le prix d’achat au mètre carré doit être obligatoirement égal ou inférieur à 5 500 euros. Concernant un investissement dans l’ancien, il faut savoir que la limite de 300 000 euros inclut le coût des travaux de rénovation.
L’un des avantages de la loi Pinel est qu’il permet aux contribuables français d’acquérir un bien immobilier sans apport au travers d’un prêt bancaire. Les loyers ainsi perçus serviront à effectuer les remboursements.
Prenons l’exemple d’un individu qui dispose d’un revenu imposable de 50 000 euros. Résultat, cet individu est sujet à une tranche d’imposition de 30 % avec un impôt brut sur le revenu de 9.300 euros.
Si ce contribuable avait fait l’acquisition de 20.000 euros de parts de SCPI Pinel en 2017, l’économie d’impôt globale s’élèverait à 3.600 euros (soit 20.000 × 18 % =3.600 euros). Répartit sur 9 ans, cet avantage fiscal se traduirait par une réduction d’impôt annuelle de 400 euros (3.600/9) jusqu’aux revenus de 2025 (à déclarer en 2026).
S’ils sont toutefois de plus en plus nombreux à investir dans l’immobilier à Maurice, c’est que cette île, nichée au cœur de l’océan indien, offre un cadre législatif fiscal avantageux.
En voici les principales spécificités :